Accélérateur de projets citoyens

Lancée en 2009 en application de la loi Grenelle 2, la démarche ÉcoQuartier cherche aujourd’hui à mieux intégrer la participation citoyenne comme un levier essentiel de la transition. Car ce sont les usages des habitants qui déterminent, en grande partie, l’empreinte carbone d’un quartier… Dès lors, il ne s’agit plus seulement de « consulter les habitants » en phase de conception urbaine, mais bien de mettre la mobilisation citoyenne au cœur de la démarche ÉcoQuartier et de l’ouvrir à des projets « bottom up » émanant directement de collectifs. 

Dans cette optique, la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN) a lancé début 2020 le dispositif « accélérateur de projets citoyens » qui vise à accompagner des porteurs de projets engagés dans la transition écologique de leur quartier. Cinq projets (maximum) seront désignés pour une première session d’accompagnement d’un an.

L’enjeu est de parvenir à dépasser la multiplication de petites initiatives vertueuses pour faire émerger des véritables projets territoriaux, impulsés par les citoyens, et de dégager des pistes en matière d’évolutions de politiques publiques. Pour les services déconcentrés de l’État, il s’agit aussi d’affirmer leur rôle de facilitateur de la transition écologique des territoires, aux côtés des collectivités. 

En septembre 2020, la DGALN a retenu le Sens de la Ville pour l’accompagner dans le déploiement de l’accélérateur de projets citoyens. La mission comporte 4 volets : 

• Organiser et animer 3 séminaires réunissant l’ensemble des porteurs de projets, les partenaires du dispositif et les services déconcentrés de l’État, pour impulser une dynamique collective.  
• Accompagner au fil de l’eau le développement des projets : en aidant les porteurs de projets à formuler leurs besoins, à se saisir des outils d’accompagnement existants (notamment les ateliers flash des territoires) et en leur apportant une expertise ponctuelle. 
• Proposer des outils d’évaluation :  il s’agit tout à la fois d’évaluer les projets (répondent-ils à aux objectifs des collectivités et des citoyens ? Quels impacts directs et indirects sur les territoires ?) et leur cadre (l’accélérateur est-il un dispositif satisfaisant pour l’émergence et l’accompagnement de ces projets) ?
• Capitaliser sur la démarche, en formulant des pistes pour la poursuite et l’évolution de l’accélérateur de projets citoyens.